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nairiboudet

La violence n’a pas de sexe, de genre ou d’âge.

Le passage à l’acte violent peut donc être aussi bien commis par des hommes que par des femmes.

Comment définir le début du processus de violence qui s’installe dans le couple ou la famille ?

Comment s’émanciper des modèles sociaux stéréotypés qui sont performés dans des situations critiques devenues souvent quotidiennes et qui enferment le couple ou la famille dans un système de relation destructeur ?

Certains hommes que je reçois au cabinet ont tendance à réfuter leur responsabilité au profit d’une analyse symétrique de la violence : leur violence physique ne serait que réactive face à leur compagne qui exercerait une violence psychologique par exemple. Pourtant ce sont eux souvent qui ont eu le dernier mot ou le dernier coup.

Comment apprendre à donner du sens à la violence exercée ou subie ? Certaines personnes que je reçois au cabinet me racontent combien elles restent marquées par les violences sexuelles dont elles ont été victimes. Des violences commises par des hommes et par des femmes.

Et parfois ce sont les auteurs eux-mêmes que je reçois et qui narrent la façon dont l’agir sexuel violent s’est présenté comme une solution de secours face à une menace d’effondrement psychique. Au détriment de la victime, cet Autre qui est devenu Objet.

Ces histoires de violences s’inscrivent dans le parcours biographique des personnes. Pour autant, elles sont contextualisées, inscrites dans des cadres sociaux, historiques et culturels précis qui existent au-delà des perceptions individuelles qu’ont les personnes de leurs vies relationnelles. La violence symbolique qui résulte des rapports de genre bien sûr mais aussi de classe est également à prendre en compte.

Les thérapies individuelles ou en couple que je propose intègrent toutes ces problématiques afin de répondre au mieux et aux besoins des personnes qui viennent au cabinet. Non pas qu’elles seraient défaillantes dans la gestion de leurs émotions ou l’organisation de leurs vies affective et sexuelle, mais simplement parce que, par exemple, le thérapeute, étant une personne tierce non engagée dans une relation à enjeux, est un partenaire efficace pour la remise en question et la mise en mouvement vers de nouveaux dispositifs d’action.


A voir, ce superbe documentaire ARTE sur les violences conjugales On ne tue jamais par amour dont le lien est ci-dessous :

https://www.youtube.com/watch?v=Pi-ypGOvAOc&fbclid=IwAR1H55jqhvzhOHYc4_bYy_U6zVovB4K-1BoSbQVFuHnA9yZUc21YFlqSPr0


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